Le contraste entre la figure illuminée du prophète (dont l'ombre sur le sol est soigneusement indiquée[156]) et l'arrière-plan sombre de la voûte céleste est pour lui une référence au passage du Livre d'Isaïe LX, 1 et 19-20[157] : La prophétie utilise de façon répétée le contraste entre lumière et obscurité, jour et nuit, pour renforcer son thème central, la prédiction que Jérusalem sera reconstruite et que les Juifs y retourneront en gloire. Quiz La synagogue de Doura Europos; Quiz La Haggadah d'Arthur Szyk : Quiz La Haggadah Dorée; Quiz La Haggadah de Rylands; Quiz La Haggadah de Darmstadt; Attention au détail. Cette restitution repose sur l'observation du plan des maisons voisines (, Traduction française adaptée de la traduction anglaise donnée par White. Doura Europos est une cité située aux frontières de l’empire romain. Le panneau latéral supérieur droit (dans le registre A) représente sans doute possible Moïse devant le Buisson ardent (Exode, III). La synagogue de Doura Europos est un édifice de culte juif situé dans la ville hellénistique et romaine de Doura Europos dans la province de Syrie (à l'extrême sud-est de la Syrie d'aujourd'hui sur le moyen Euphrate, à au. Les deux frères sont figurés comme de jeunes garçons qui tournent le dos à leur grand-père pour faire face au spectateur : cette frontalité des personnages est une caractéristique typique des fresques douréennes, et traduit une influence palmyrénienne. À Doura Europos, on le retrouve dans le temple de Bêl, dans le mithræum où il abrite le relief cultuel de Mithra tauroctone, et enfin dans la domus ecclesiae chrétienne au-dessus des fonts baptismaux où il encadre une fresque du Bon Pasteur[29]. 5. Les figures et les objets sont juxtaposés et ne se fondent pas dans une composition unifiée[236]. Cette représentation de dos des protagonistes de la scène, unique en son genre, a été interprétée de diverses façons. Il est par ailleurs probable que le mur ouest, le plus important symboliquement et liturgiquement, reçut le premier un décor en trois registres, et que ces derniers furent ensuite étendus sur les murs latéraux jusqu'à faire le tour de la pièce. Organisation du décor peint de la seconde synagogue, deuxième phase : les panneaux narratifs. Les personnages sont ainsi représentés de façon statique, frontale, avec un minimum de véracité anatomique : le corps est rendu de façon schématique, sans respect strict pour les proportions. L’extrados de l'arc et les écoinçons ne forment qu'un champ bleu clair, mais qui est séparé en trois par le motif central, une façade de temple gréco-romain tétrastyle jaune doré, couleur devant évoquer l'or : les colonnes sont surmontées de chapiteaux égyptiens supportant une architrave moulurée, mais pas de fronton. Découverte et identification. Ville caravanière importante sur l'Euphrate, Doura Europos possède très vraisemblablement une communauté juive dès le IIe siècle av. La date de la construction de la seconde synagogue est connue assez précisément grâce aux inscriptions commémoratives peintes en noir sur certaines tuiles du plafond : trois de ces dipinti sont en araméen et portent la version complète de la dédicace du monument sur deux tuiles (A et B) et une version abrégée sur la troisième (C) ; trois autres dipinti, constitués chacun de cinq lignes de texte dans une couronne, sont en grec (tuiles 1 à 3) et ne présentent que le résumé de la dédicace[39]. Quels que soient les hypothétiques manuscrits bibliques illustrés en cause, K. Weitzmann estime que l'art narratif pleinement développé des fresques de Doura suffit à démontrer leur existence. affectées par la reconstruction[42]. J.-C., la ville antique succomba et fut abandonnée. Le jour suivant, ils découvrent celle-ci gisant par terre, intacte, devant l'Arche et la remettent en place. Cette première fresque ainsi modifiée est plus tard de nouveau remaniée : le groupe royal supérieur est conservé et augmenté, tout en étant clairement séparé de la partie inférieure. La représentation du trône de Salomon est donc directement inspirée de la littérature rabbinique, qui précise par ailleurs qu'il n'avait que six marches pour le distinguer, par respect, du trône divin qui en comptait sept[211] (Nombres Rabbah XII, 17) : Un homme vêtu à la grecque est debout à droite du trône et un autre, également en costume grec, est assis sur le siège de gauche. Poste frontière sur la rive de l'Euphrate en Mésopotamie depuis 303 av. Il se divise en deux tableaux. Date: 19 septembre 2008: Source: Travail personnel: Auteur: Marsyas: Conditions d'utilisation. Si Doura Europos m'était contée C ela commence comme un conte de fée. Extrait:, Une des fresques de la synagogue de Doura Europos: Mo se b b est recueilli d'un panier flottant sur un cours d'eau par la fille d'un pharaon, elle-m me. De façon plus générale, les villes de Mésopotamie possèdent des communautés juives florissantes, dont les membres descendent aussi bien des exilés du temps de Nabuchodonosor II que des réfugiés des guerres judéo-romaines sous Vespasien et Hadrien. M. L. Thompson, en revanche, développe cette hypothèse alternative en renversant complètement le paradigme interprétatif de K. Weitzmann : à partir de ses recherches sur les fresques pompéiennes, elle reconnaît que la répétition de certains motifs implique l'existence de modèles, mais soutient qu'ils sont d'ampleur plus limitée que des scènes narratives entières, ce qui permet de les recombiner à volonté pour composer des fresques originales. Le patriarche y tient la même pose ; il est entouré par ses douze fils placés derrière la couche, en deux groupes de six étroitement serrés, de part et d'autre de la tête de leur père, qui leur tourne le dos[125] : bien que le sens de la scène ne fasse pas de doute, il faut souligner qu'il n'y a pas de communication entre les personnages, en raison de leur représentation frontale. * Jeremie Belpois, a character from the French animated television series Code Lyoko . La représentation en bonne place d'Esdras dans une synagogue aux frontières de la Mésopotamie ne paraîtrait pas étrange dans ce contexte[144]. Elle manifeste la différence fondamentale d'interprétation symbolique de cet épisode qui sous-tend les différents modèles iconographiques : pour les Juifs, l’aqeda est un symbole de vie, de croyance en l'aide divine, et de renouvellement de l'Alliance, qui justifie la place prééminente accordée au motif dans la synagogue ; pour les chrétiens, en revanche, le sacrifice d'Isaac est avant tout la préfiguration de la crucifixion du Christ, ce qui explique la popularité de ce thème dans l'art funéraire des catacombes. Ses murs présentent un décor peint géométrique et floral tandis que le plafond porte une fresque imitant la treille d'un jardin[16]. Un peu différente est l'hypothèse de M. L. Thompson[256] qui propose de voir dans ces cartons des répertoires de formes simples susceptibles d'être réutilisées dans des scènes différentes, comme c'est le cas, selon elle, dans la peinture pompéienne. Cette interprétation repose en partie sur l'idée que les sources des fresques sont à chercher dans la littérature targoumique et midrashique palestinienne contemporaine[166]. Les villes de Soura et Nehardea abritent des académies talmudiques dont la renommée peut même dépasser celles de Palestine, grâce à l'influence respective d'Abba Arika (Rav) et de Rabbi Chila[4]. Mais elle constitue un premier pas vers l'adoption d'un art figuratif qui trouve toute son expression dans les fresques postérieures de la synagogue[95]. Le mur sud de la salle 2 est percé de deux portes, l'une au centre, la principale (1,50 m de large), ouvrant sur la cour, tandis que l'autre, dans l'angle sud-est, plus étroite (1 m), conduit à la pièce 7, sur le côté sud de la maison. » Extrait:, Une des fresques de la synagogue de Doura Europos: Moise bebe est recueilli d'un panier flottant sur un cours d'eau par la fille d'un pharaon, elle-meme entouree de. Elle repousse donc l'idée des miniatures comme modèles, qui lui paraît de surcroît aller à l'encontre du mouvement naturel de transmission des motifs depuis l'art « majeur » qu'est la peinture monumentale au IIIe siècle vers l'art « mineur » qu'est alors l'enluminure[251] : ce sont donc, selon elle, les manuscrits enluminés qui s'inspireraient des fresques monumentales, et non l'inverse. À la différence de la première scène, il n'y a pas de rangée supérieure de soldats israélites, parce que l'espace correspondant est occupé par les étendards, comparables à des vexilla romains, que tiennent les figures du rang intermédiaire[202]. H. Kessler lit cependant surtout la représentation du sacrifice d'Isaac comme un remplacement pleinement développé du chophar, et une première étape vers l'adoption d'un art narratif qui trouve toute son expression dans la deuxième étape du décor. La suite de l'inscription donne lieu à des interprétations et traductions diverses (. Discovered in the 1920's by a British soldier, the site was subsequently excavated in the 1920's and 1930's. K. Weitzmann approuve la suggestion, mais révise l'identification précise des différents personnages qui seraient représentés, le prophète Nathan, Sadoq et Salomon[208]. Les colonnes, d'un diamètre de 0,96 m à la base, pour une hauteur estimée à 5,50-6 m, reposent sur des bases de gypse et sont couronnées de chapiteaux du même matériau. Noté /5. C. Kraeling interprète le chiffre 13 auquel il parvient comme incluant deux demi-tribus, celles des deux fils de Joseph, Éphraim et Manassé, adoptés par Jacob pour remplacer leur père, selon le récit représenté dans le registre inférieur[129]. Il est donc avéré que la fresque était une forme de décor fréquente dans les synagogues antiques. Ce dernier élément conduit certains commentateurs à identifier le sujet de la scène à la confrontation entre Josué, le successeur de Moïse, et l'ange se présentant comme le « chef de l'armée du seigneur », dont l'apparition annonce l'aide divine pour la prise de Jéricho (Josué, XIII, 13-14). Les éléments midrashiques utilisés étaient déjà bien connus au IIIe siècle et représentent un héritage populaire vivant, dont la base était bien le texte, mais qui avait subi des transformations propres aux traditions populaires de transmission orale et de modification des récits. Les meilleures offres pour SYRIE c. 1960 - Synagogue de Doura Europos Fresques Niche Thora Damas- Div 10203 sont sur eBay Comparez les prix et les spécificités des produits neufs et d'occasion Pleins d'articles en livraison gratuite Le site archéologique de Doura Europos, appelé Europos-Doura par certains chercheurs, proche du village de Salhieh (en arabe : al-ṣālḥya, الصالحية), est situé à l'extrême est de la Syrie sur le moyen Euphrate, à 24 kilomètres au nord du site archéologique de Mari et à 35 kilomètres de la frontière irakienne.Des peintures murales y ont été découvertes le 30 mars 1920. On attendrait en effet dans ce cas que les inscriptions citent le texte biblique — ce qui n'est pas le cas. Son fils Joseph, l'apprenant, vint lui rendre visite pour lui présenter ses deux fils Éphraïm et Manassé. H. Kessler rappelle d'ailleurs que David comme auteur de psaumes figure dans des enluminures byzantines, comme celle du Psautier de Paris[115]. Cette disposition de panneaux étroits encadrant et contrebalançant une composition centrale est fréquente dans l'art antique, notamment dans le style pompéien tardif. Cette installation pourrait être une addition tardive, contemporaine du réaménagement attesté au centre de la salle[12]. Il reçoit ou donne un objet rectangulaire blanc qu'il tient dans ses mains tendues[137]. Mais pour autant, aucun exemple de cycle ni même de scène narrative peinte n'a encore été retrouvé[252]. Français : Plan de la première synagogue de Doura Europos, aménagée dans une maison particulière entre 165 et 200 apr. He had the possibility to see firsthand the paintings when they were still intact and had not been exposed. La mention de ce second Samuel dans la première inscription araméenne, comme coresponsable du projet au côté de l'Ancien conduit à rejeter cette hypothèse et à relire l'inscription grecque 2 comme concernant la décoration et non la reconstruction de la synagogue[43]. La densité des mentions d'esclaves est chose très notable et il est bon de faire état de la remarque de Y. Vinogradov sur la variété du vocabulaire. Un dipinto indique son seul nom et il est surmonté par la Main de Dieu, une main gauche qui fait paire avec celle de la troisième scène. Certains affirment que l'ensemble des fresques répond à un objectif théologique commun : pour André Grabar, c'est la commémoration de la souveraineté de Dieu sur le modèle de l'empereur dans l'art impérial ; pour R. Wischnitzer, c'est le thème messianique qui unifie des représentations du salut, des ancêtres, des prophètes et des héros ; selon E. Goodenough, enfin, ce serait l'illustration d'un judaïsme mystique inspiré par les écrits de Philon d'Alexandrie[161]. Les pampres de la vigne de Doura se distinguent toutefois par leur absence de grappes. Descubre (y guarda) tus propios Pines en Pinterest Lorsqu'on pénètre dans la synagogue de Doura-Europos, aujourd'hui reconstituée au musée de Damas, le regard est immédiatement attiré par un édicule qui occupe le milieu du mur du fond (1). Viennent immédiatement en dessous trois registres dits médians, lesquels surmontent des registres horizontaux inférieurs. Lettre d'amour pour mon copain militaire. Paris: P. Geuthner, 1963. Bien qu'il soit presque aussi endommagé que le précédent et ne laisse apercevoir de nouveau que la partie inférieure de la composition originelle, le second panneau décrit un sujet beaucoup plus sûrement identifiable : plusieurs accessoires, mais surtout deux inscriptions en grec réduisent en effet considérablement le champ des interprétations. Sur le mur ouest, les quatre panneaux verticaux I, II, III et IV surmontent le renfoncement qui servait d'Arche sainte. Leur présence confirme que la scène représentée est une audience royale solennelle. Il s'ensuit pour C. Kraeling que la plus grande partie des images existaient déjà sous la forme de miniatures dans des manuscrits illustrés de certaines parties de la Bible. Cette hypothèse connaît un développement érudit avec les travaux de K. Weitzmann.