Dès sa parution, Frankenstein est catalogué en roman gothique ; il est considéré par la plupart comme un chef-d'œuvre de ce genre littéraire qui était auparavant décrié par de nombreux critiques. Boris Vian crée en 1959 un morceau intitulé Frankenstein (« ...Frankenstein est le grand ami de Fantômas ! En effet, les références morales abondent pour accompagner le processus de la fabrication d'un être artificiel, monté à partir de chairs mortes exhumées de charniers, qui s'humanise jusqu'à éveiller la sympathie et s'avère capable de raconter le désastre de sa rencontre avec le monde dans lequel il a été lâché[95]. Boris Karloff reprend à nouveau son rôle en 1939 dans un troisième film, Le Fils de Frankenstein. C'est cependant avec le film sorti en 1931, adapté de la pièce de Peggy Webling[166] et réalisé par James Whale pour Universal Pictures avec Boris Karloff dans le rôle de la créature, que le roman de Mary Shelley donne naissance à un véritable filon cinématographique. Il s'agit de l'histoire de Safie et de sa mère. Et, ajoute Max Duperray, en reprenant la formulation de Rand Miller[74], « la fiction inaugurale de l'homme nouveau s'abîme en une entropie, l'indifférenciation du pôle, la confusion entre l'homme et le monstre, préfigurant la fiction terminale, un roman de l'apocalypse, Le Dernier Homme (The Last Man) »[160],[N 21]. Frankenstein ou Le Prométhée moderne (Frankenstein or The Modern Prometheus) est un roman gothique et considéré a posteriori comme le précurseur de la science-fiction, publié en 1818 par la jeune Britannique Mary Shelley, maîtresse et future épouse du poète Shelley. Gregory Schneider souligne que la méthode de narration adoptée est à l'image même de ce que cette narration expose, qu'il considère comme « son propre monstre, un être littéraire organique, complet, avec son ensemble de forces et de failles »[55]. 1964 - UGE (Union Générale d'Éditions), coll 10-18. Des films comiques ou parodiques ont aussi mis en scène Frankenstein (et/ou sa créature) comme Deux Nigauds contre Frankenstein (Abbott & Costello Meet Frankenstein) de Charles Barton en 1948 ou Frankenstein Junior (Young Frankenstein) de Mel Brooks en 1974. ! Harriet perdit la vie en se jetant dans la Serpentine en décembre 1816, son suicide suivant celui de la demi-sœur de Mary, Fanny, en octobre de la même année. La dernière modification de cette page a été faite le 8 décembre 2020 à 16:20. Comme le rappelle Claire Kahane, si le lecteur masculin voit plutôt l'intrigue œdipienne et l'affleurement incestueux, « la critique féministe articule le texte sur le rôle de la « mère macabre », présence spectrale dont le corps devient synonyme du secret où se confondent mère et fille dans des reflets en miroir »[151]. On peut également citer Gothic de Ken Russell, sorti en 1986, et Un été en enfer (Haunted summer) de Ivan Passer, sorti en 1988[169], deux films qui s'inspirent non pas du roman mais de sa genèse, en dépeignant le séjour des Shelley et de leurs amis au lac Léman[170]. Son oeuvre majeure a marqué durablement notre imaginaire. Si elle tient à figurer dans une lignée de femmes écrivains, elle cherche aussi dans l'expression artistique une identité propre. Suite à la récente guerre d'édition exposée partiellement sur Discussion:Frankenstein ou le Prométhée moderne/Neutralité, il y aura lieu de contester le label si une solution ne peut être trouvée pour garantir le respect de la neutralité de point de vue.Rappelons que la neutralité de point de vue n'est pas discutable et qu'il s'agit d'un principe fondateur. Mary Poovey, d'après le journal intime de Mary Shelley et un chapitre écrit en 1838, note qu'une contradiction profonde la marque en tant qu'auteur face à son milieu[83]. Si, pense-t-il, le roman est un vrai drame shakespearien, « son unité classique n'est brisée que par l'incertitude de l'auteur quant à sa faille originelle : est-elle à trouver dans l’hubris de Victor usurpant un pouvoir n'appartenant qu'à Dieu ou dans son déficit de responsabilité après qu'il a octroyé à sa créature l'étincelle de vie ? Les images de naissance, d'héritier et de mort de l'ascendant qui parsèment le texte tracent le chemin régressif de Victor qui, niant la part obscure de son être, refuse son double monstrueux, à l'inverse de Prospero reconnaissant Caliban[144],[N 19]. Entre 2005 et 2011, Dean Koontz a publié cinq romans constituant une suite de l'oeuvre de Mary Shelley. L'Italien Guido Crepax signe en 2002 un Frankenstein qui adapte directement le roman de Mary Shelley[171]. Le monstre annonce à Walton qu'il va se donner la mort en s'immolant sur un bûcher. / From darkness to promote me? Cette ambivalence constitutive, se dramatisant en des scènes, confrontations ou tableaux, se retrouve tout au long du texte. En fait, bien que Mary Shelley se soit démarquée de son mari dans sa préface de 1831, James Rieger a montré qu'il avait supervisé le manuscrit pendant sa rédaction, avec des annotations, des suggestions de digression, toutes aussitôt adoptées ; c'est lui qui a l'idée d'envoyer Frankenstein à Londres pour la création d'une compagne, qui suscite la comparaison entre la Suisse et les nations dites « autoritaires », qui révise l'épilogue, etc.[32]. La correspondance à sens unique de Walton s'étend sur 15 mois. Cependant, le schéma chrétien dépasse le thème de la création et, au lieu de distribuer des rôles bien définis, Mary Shelley fait en sorte que ses deux personnages principaux, Victor et sa créature, se comparent ou font appel aux mêmes personnages du Paradis perdu. Le roman est le récit d'une tentative d' exploration » (« T'ai-je demandé, Créateur, de façonner mon argile en homme / T'ai-je sollicité de me promouvoir à la lumière ? Polidori, outre ses ouvrages jamais terminés, partage avec Shelley les interrogations scientifiques, conduisant Mary à rêver l'homme artificiel. L'universitaire Siv Jansson évoque dans la préface du 15 octobre 1831 la mise en scène d'« une mise au monde, un texte, un sujet qui s'implique dans une écriture, une interrogation sur la création »[50] : Everything must have a beginning […] and that beginning must be linked to something that went before […] Invention, it must be humbly admitted, does not consist in creating out of the void, but out of chaos; the materials must, in the first place, be afforded; it can give form to dark, shapeless substances, but cannot bring into being the substance itself. Max Duperray note que le sens du nom « Prométhée » (« celui qui réfléchit avant »), s'avère aussitôt ironique car c'est justement la qualité dont manque Victor, créateur inconscient des implications morales de son acte et des besoins éprouvés par sa créature[112]. Découvrez Frankenstein, ou Le Prométhée moderne. Résumé Un savant, Victor Frankenstein, parvient à donner vie à un être fait d'un assemblage de morceaux de cadavres. En effet, sa foi dans les idées novatrices, par exemple celle, godwinienne, de la perfectibilité des choses, entraîne une volonté de libération immédiate et le passage à l'acte, ce qui fonde d'ailleurs l'histoire de Frankenstein puisque « de la métaphore de la création on passe à sa réalisation concrète et pseudo-scientifique »[78], cette réalisation totale du désir se heurte à la barrière du réel et aux impératifs de la loi. Dans son ouvrage de 1981, Danse Macabre, Stephen King considère que le monstre de Frankenstein, tout comme Dracula et le loup-garou, représentent les prototypes de la veine de l'horreur ayant saisi tant la littérature que le film. Comme l'indique le sous-titre, Le Prométhée moderne, Mary Shelley s'est inspirée du mythe de Prométhée pour écrire son histoire : dans la mythologie grecque, Prométhée est l'un des Titans, et c'est lui qui a créé les Hommes, à partir de l'argile. C'est là un cas d'« asymétrie temporelle »[70] qui, ajoute Rand Miller, reflète la dualité du texte faite d'illusion réaliste et d'angélisme (otherworldliness)[69]. Jean-Claude Massoulier écrit et interprète Frankenstein et Dracula (« L'un était affreux, l'autre était atroce ») en 1964. La première adaptation du roman au cinéma est réalisée dès 1910 par J. Searle Dawley. Alors les rôles s'inversent, tout comme les vitesses de déplacement, le poursuivant devenant le poursuivi et vice-versa, le monstre ralentissant tandis que Victor accélère sa cadence jusqu'à la frénésie. Frankenstein ou le moderne Prométhée, Mary Shelley. Acheter le livre Frankenstein ou le prométhée moderne d'occasion par Mary Shelley. Cependant, souligne Peter Brooks, « son initiation linguistique […] lui apprend sans faute que le langage est du côté de la culture et non de celui de la nature […], découverte vitale, car le côté de la nature est irrémédiablement marqué par l'absence, le monstrueux »[154]. Il relate la création par un jeune savant suisse, Victor Frankenstein, d'un être vivant assemblé avec des parties de chairs mortes. C'est une retraite régressive, où domine le secret désir de conférer la vie et où règne l'ordre maternel[147]. Le monstre de Frankenstein, souvent appelé tout simplement Frankenstein, est un personnage apparu pour la première fois dans le roman de Mary Shelley, "Frankenstein ou le Prométhée moderne". La version définitive en un seul volume, vendue à Colburn & Bentley pour leur collection Standard Novels, présente de nombreuses variantes par rapport au texte original, en particulier une plus grande importance est attribuée à la poésie de Shelley, au poème Mont Blanc, surtout, composé en juillet 1816[31], et à celle de Coleridge[30]. Max Duperray ajoute que cette double corde appelle la comparaison avec La Complainte du vieux marin de Coleridge, référence permanente au surnaturel, qu'il soit réel ou imaginaire, mais aussi celle de l'empirisme de Godwin[89]. monstre   Frankenstein est un roman épistolaire, genre littéraire populaire au XVIIIe siècle[4]. Cette structure en récits emboîtés, qui donnent naissance à d'autres, qui eux-mêmes portent puis libèrent des histoires enfantant à leur tour, apparaît comme une métaphore de la grossesse et de l'accouchement, thème dominant du roman[66]. Livre : Livre Le monstre de Victor Frankenstein ; le Prométhée moderne de Mary Wollstonecraft Shelley, commander et acheter le livre Le monstre de Victor Frankenstein ; le Prométhée moderne en livraison rapide, et aussi des extraits et des avis et critiques du livre, ainsi qu'un résumé. Sinon, écartez-vous de moi, et laissez-moi seul dans mes ténèbres. Ainsi, la préface à Frankenstein de 1818 critique l'imagination égoïste ayant donné vie à une monstruosité hideuse, certes, mais attachante. La plaidoirie pour l'obtention d'une compagne renvoie au Paradis perdu de Milton : bien que Mary Shelley ne fasse aucune allusion à des besoins sexuels, la réalisation de cet être femelle par le même créateur (géniteur en quelque sorte) implique une possible relation incestueuse, ce qui ajoute à la violence faite à la mère-nature et aggrave le blasphème[106],[N 14]. Les anciennes traductions commencent alors à être rééditées progressivement, excepté celle de Henry Langon, uniquement parue au Scribe en 1946, et celle parue aux Éditions Cosmopolites en 1932, dont le nom du traducteur n'est pas connu. Selon Max Duperray, en le rangeant aussitôt dans le genre gothique, la critique de l'époque ne relève pas l'importance de l'acte de création de Victor Frankenstein, acte qui fait de lui, outre un inventeur scientifique, un artiste romantique, typique des turbulences agitant la fin d'un siècle et basculant dans la modernité[11]. Le lendemain, il rencontre son ami d'enfance, Clerval, et tombe gravement malade. Mentions Légales. Frankenstein, privilégiant le sérieux du rationnel aux divagations de l'imaginaire[133], obéit à des réflexes de conduite inculqués par son éducation. Sujet au doute et à la solitude, il lui écrit qu’il compte devenir célèbre, en plus d’accomplir un rêve de jeunesse. L'ambition de posséder le formidable secret de l'univers et de créer la vie serait-elle associée au spectacle de la mère perdue ? La terreur gothique de ce roman serait-elle celle de la procréation ? Puis, fuyant le bateau, il disparaît dans le brouillard. Seul, le Quarterly Review se montre réellement hostile et dénonce ce qu'il qualifie de « tissu d'absurdités aussi horribles que répugnantes », tout en admettant qu'il y avait « quelque chose de formidablement puissant dans le vide dépourvu de sens de son chant et la vague obscurité de ses images »[38]. Coucou Je viens juste de finir Frankenstein! Mary Shelley a d'emblée mis l'accent sur la rénovation de la vieille légende de Prométhée, qu'elle a surtout connue en lisant Ovide, d'autant que la quête du savoir interdit est centrale à la poésie romantique, en particulier chez Byron et Shelley[111]. Puis, entre 1947 et 1964, tout comme pour le roman Dracula de Bram Stoker, il ne semble pas y avoir de nouvelles rééditions françaises de ces deux romans, y compris pendant les cinq années qui suivirent le succès des films de la Hammer portant sur ces deux personnages mythiques, sortis en 1957 et 1958. Il faut attendre 1964, pour que l'éditeur Marabout, à la suite du succès de la publication de la traduction de Lucienne Molitor pour Dracula en 1963 dans sa collection Marabout Géant, publie une nouvelle traduction de Frankenstein, par Joe Ceurvorst, toutes deux rééditées de nombreuses fois par la suite. En quelque sorte, cette créature, d'abord nimbée d'innocence vierge, représente le type même de « l'homme naturel », son récit récapitulant les différentes phases de son ascension à la civilisation[102]. Ainsi, l'auteur du Moine, M. G. Lewis, rend visite au couple Shelley et fait grande impression sur la jeune femme[20], ce qu'elle confirmera dans son article Des Fantômes publié dans le London Magazine en 1824[18]. Éditeur(s) : ... Résumé Quatrième de couverture Contenus en relation Fiche technique. Si je ne puis inspirer l'amour, je causerai la peur - et au premier chef envers toi, qui es mon grand ennemi, puisque tu es mon créateur, je jure de nourrir une haine inextinguible. Frankenstein Ou Le Prométhée moderne Livre | 1970. Nombre de pages : 345. Quant à la femme, elle se doit d'être élevée pour servir et consoler l'homme, auquel elle doit docilité et soumission[102]. Résumé de Frankenstein ou le Prométhée moderne de Mary Shelley Au cours de son voyage en bateau vers le Pôle Nord, un aventurier du nom de Robert Walton rencontre un certain Victor Frankenstein. Frankenstein ou le Prométhée moderne (Frankenstein; or, The Modern Prometheus) est un roman épistolaire publié anonymement le 1er janvier 1818 par Mary Shelley, et traduit pour la première fois en français par Jules Saladin, en 1821. Quant à Shelley, c'est la deuxième fois qu'il prend la fuite avec une jeune fille de seize ans : en 1811, il avait séduit Harriet Westbrook, puis, alors qu'elle était enceinte, l'avait quittée en 1814 pour Mary Godwin. Même pour ses proches, Mary Shelley est restée plutôt mystérieuse. J’ai parfois essayé de savoir de Frankenstein les détails mêmes de sa création ; mais il est, sur ce point, resté impénétrable[62]. ou le Prométhée moderne. Puis, le récit du monstre fait irruption dans l'espace narratif et l'occupe tout entier. D'ailleurs, à Walton, Frankenstein évoque ce secret, l'impossible à dire, « celui de la naissance des enfants, ce dont on ne peut parler, qu'on peut seulement rêver dans l'isolement d'un univers matriciel, comme celui d'un laboratoire[148]. Par la suite, deux enfants de Mary mourront, Clara en septembre 1818 à Venise, et William en juin 1819 à Rome, avant que Shelley ne périsse tragiquement par noyade en 1822 dans le golfe de Spezia[18]. Je ne peux en douter ; et, pourtant, je suis éperdu de surprise et d’admiration. Critiques (6), citations, extraits de Frankenstein ou Le Prométhée moderne (BD) de Bernie Wrightson. Ainsi, d'abord d'un point de vue scientifique, chacun franchit une limite de l'interdit, l'un géographiquement en s'obstinant à forcer un passage vers le Nord, l'autre d'abord moralement en bafouant le tabou de l'étincelle de vie, puis socialement vu le désastre du résultat. Ainsi, ce roman conjugue le réalisme avec l'esthétique du sublime pour ce que Max Duperray appelle « un face-à-face avec le monstrueux »[138] qui affiche sa sémantique du regard (monstare) et les dangers qui l'accompagnent : tromperie des apparences, conviction kantienne que la beauté est symbole de bien et la laideur physique, ipso facto, son inverse. Selon Francis Lacassin en 1991, Frankenstein se lit aujourd'hui « par malentendu »[46]. C'est en 1816, lors de l'été suivant son premier deuil que le couple qu'elle forme avec Shelley rejoint Byron aux bords du Léman. À nouveau terrassé par une grave maladie, il finit par prendre le chemin de la guérison et son innocence est reconnue grâce à l'action de son père venu le soutenir en Angleterre. En somme, l'architecture narrative du roman apparaît comme un jeu entre le probable et le déterminé, la liberté et le destin[73], autant d'impulsions contradictoires chez des personnages en face de situations incontrôlables, éveillant la sympathie tout en encourant le blâme, acteurs d'un drame épouvantable secoués par des interprétations antagonistes : une oscillation entre ce que Rand Miller appelle « l'évolution et l'entropie »[74]. Qu'il vive donc avec moi, et qu'on nous laisse faire échange de prévenances : alors, au lieu de lui porter préjudice, c'est avec des larmes de gratitude que je le comblerai de bienfaits pour l'avoir accepté. Sur une musique parodiant celles des films d'horreur, Serge Gainsbourg compose le titre Frankenstein interprété par France Gall en 1972 (« Fallait un cerveau aussi grand qu'Einstein / Pour en greffer un autre à Frankenstein / Faire de plusieurs cadavres en un instant / Un mort vivant). Frankenstein ou le Prométhée moderne - Mary Shelley - Frankenstein ou Le Prométhée moderne (Frankenstein or The Modern Prometheus) est un roman gothique et considéré a posteriori comme le précurseur de la science-fiction, publié en 1818 par la jeune britannique Mary Shelley , maîtresse et future épouse du poète Shelley. littérature   Ce faisant, elle n'a pas renoncé à se conformer au modèle prévalant de la femme dévouée à sa famille, effacée et non carriériste. En 1994, Kenneth Branagh réalise Frankenstein — avec lui-même dans le rôle de Victor Frankenstein et Robert De Niro dans celui du monstre — qui, contrairement à la majorité des autres films, adapte directement le roman de Mary Shelley (son titre original étant d'ailleurs Mary Shelley's Frankenstein). Frankenstein jette ses instruments de chimie à l'eau, mais est entraîné vers le rivage irlandais où il apprend le meurtre de Clerval, son meilleur ami, forfait dont il se voit à tort accusé. adapté au cinéma   Frankenstein ou le Prométhée moderne, Mary Shelley. « Devant tant de complexité, le lecteur peut se poser la question de savoir qui parle, qui détient l'autorité auctoriale, qui même est l'ultime destinataire »[57] ? éditeur : Les éditions Pulsio : catégories : Romans et nouvelles ... Résumé. Max Duperray ajoute que le texte peut en effet paraître « primaire », les personnages « diserts », l'intrigue « échevelée », et le monstre « larmoyant »[48], alors que, sous cette primarité apparente, Frankenstein est « un nœud complexe de connotations et de références » : c'est « au pays de Rousseau », autrement dit en Suisse, que Mary Shelley en rédige la version initiale, « à la fois produit du hasard […] et celui d'une nécessité historique ». Lord Dillion, par exemple, souligne la différence existant entre ses écrits et sa façon d'être : « À la lire, écrivait-il, on la jugerait enthousiaste, assez indiscrète et même extravagante » ; alors que dans sa vie de femme, elle était « décontractée, calme et féminine au plus haut point »[140]. Club Géant, 494 p, préface d'. Babelio vous suggère, « Un récit carnavalesque d’une intelligence folle, écrit dans un style magnifique, à mon sens : des phrases très bien ciselées, balançant constamment entre beauté du son et souci informatif pour expliquer la structure complexe de ce dispositif. 1997 - Gallimard Jeunesse, Chefs-d'Œuvre Universels. Ainsi, le roman se sépare des attendus rousseauistes d'une nature édénique[155]. Ainsi, l'onirisme s'avère essentiel pour le déchiffrement de ce conte situé au confluent de diverses sources : tendance visionnaire à la lecture des signes, utilisation de l'écriture comme révélation, présence du genre gothique[89], d'où « la tension profonde entre l’hubris et la révolte, entre Prométhée et Faust, entre la nature et la société »[90]. Tous échouent aussi à communiquer, d'où les catastrophes qui se succèdent et, sans doute, les constants transferts de la responsabilité narrative[61]. Je ne pense pas que la poursuite du savoir constitue une exception à cette règle. Je ne me soumettrai pourtant pas à une servitude abjecte. Le système narratif est fondé sur une série de récits en abyme enchâssés les uns dans les autres. et introduction de Germain d'Hangest 1922, The metamorphosis of Shelley’s Frankenstein, Le Comte Dracula et Frankenstein servis par l’élégance fantastique de Guido Crepax, Frankenstein, or the Modern Prometheus sur wikisource (en), Frankenstein, éditions Diogène Ebooks libres et gratuits (fr), De l'âge d'or à Prométhée : le choix mythique entre le bonheur naturel et le progrès technique, Frankenstein ou le Prométhée moderne, version audio, Lives of the Most Eminent Literary and Scientific Men, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Frankenstein_ou_le_Prométhée_moderne&oldid=177413825, Roman britannique adapté en bande dessinée, Œuvre littéraire se déroulant en Arctique, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des bases relatives à la littérature, Portail:Littérature britannique/Articles liés, Portail:Fantasy et fantastique/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, 2001 - Éditions Biotop, collection 3/2 Le Mini-Livre (3,2. L'instruction s'opère par l'observation des phénomènes naturels et de la solidarité sociale. Pourquoi devrais-je décrire une peine que tout le monde a ressentie ou devra ressentir ? Mais Mary Shelley ne fut-elle l'auteur que d'un seul livre ? Affaibli par le froid et par sa longue course, Walton lui vient en aide. Les premiers chapitres du récit du monstre présentent des éléments empruntés à Locke comme à Rousseau. Elle est cette femme captivante, féministe, indépendante, à l'image des désirs et des revendications de sa mère Mary Wollstonecraft, auteur de la Déclaration des Droits de la femme en 1792, et de son père William Godwin, le penseur social et utopiste anglais.