Donc, le finalisme est incompatible avec le panthéisme : si le fonctionnement et le développement de l'univers s'expliquent par une pensée suprême recherchant des effets, il faut qu'elle soit transcendante (et non immanente) à celui-ci, visant des fins pour l'univers et non pour elle-même. Dans sa théorie, contrairement à l'option mécaniste, l'humanité n'est pas issue du hasard, mais d'un dessein intelligent à l'œuvre dans l'évolution. – C. ) En toutes les parties de la Nature il y a des merveilles ; on dit qu'Héraclite, à des visiteurs étrangers qui, l'ayant trouvé se chauffant au feu de sa cuisine, hésitaient à entrer, fit cette remarque : « Entrez, il y a des dieux aussi dans la cuisine. En toutes les parties de la Nature il y a des merveilles ; on dit qu'Héraclite, à des visiteurs étrangers qui, l'ayant trouvé se chauffant au feu de sa cuisine, hésitaient à entrer, fit cette remarque : « Entrez, il y a des dieux aussi dans la cuisine. La ligne 5 étaye la démonstration d'Aristote « la cité est la fin de celles-ci (premières communautés), et la nature d'une chose est sa fin », qui affirme ici que la naissance et … Beauté et finalité règnent dans la nature - ARISTOTE À vrai dire, certains des êtres vivants n'offrent pas un aspect agréable ; pourtant la Nature qui les a produits avec art procure des plaisirs inexprimables à ceux qui, lorsqu'ils les contemplent, peuvent connaître les causes et qui sont philosophes de race. Téléologie et science à l’époque contemporaine, Discussion du finalisme à l'époque moderne, « Il y a davantage de finalité et de beauté dans les œuvres de la nature que dans celles de l’art ». En effet, leur répétition suppose un ordre des natures, tandis que le hasard ne produit que des coïncidences fortuites : le hasard peut faire tomber un dé plusieurs fois successivement sur le six, mais si ce chiffre sort systématiquement, on en conclura nécessairement que le dé est pipé, c'est-à-dire « étudié pour » aboutir à ce résultat. Chez Leibniz, les deux explications possèdent cependant des limites : la cause finale tend au verbalisme lorsqu’elle tente d’expliquer des phénomènes particuliers (i.e. « L’art, affirme Aristote, ou bien exécute ce que la nature est impuissante à effectuer, ou bien il l’imite » (Physique). le cœur a pour fonction de pomper le sang). C'est pourquoi la biologie est aujourd'hui le principal champ de bataille opposant finalistes et mécanistes[réf. Il est appelé le « Prince des philosophes » et demeure l’une des grandes figures de la philosophie grecque, avec Platon dont il fut l’élève. Première dans l'intention : la structure de l'œil et son adéquation à la nature de la lumière supposent une intention ordonnatrice, et donc une Pensée préalable (finalisme), car ce n'est qu'en tant que conçue que la fin peut être une cause antérieure à ses effets. ». Naissance ou devenir (genèse) : union d’une forme avec un être capable de la recevoir ; être…. Dès lors, les individus sont entrainés dans une téléologie projetée, réfléchie[31] : elle permet d’organiser la nature, de reconnaitre un ordre parmi les phénomènes comme s’ils étaient régis par de vraies relations de buts et de moyens. Le principe de finalité est de produire le meilleur et le plus beau. «  Le monde est le résultat de l'action combinée de la nécessité et de l'intelligence. Platon cherche le modèle idéal dans le monde des idées, accéder à ce monde pour s'en inspirer et agir ici bas. • Cause efficiente (motrice) kinèsis principe d’où part le mouvement Un tel manquement ne définit toutefois un monstre que dans le champ des produits de la nature. sur celle de Socrate et de Platon (cf. Plutôt que comme une erreur de la nature, le monstre est défini par Aristote comme un manquement à la finalité. complètement de la finalité, et de son opposé, le hasard. On ne passe pas du non-être absolu à l’être, mais de l’être en puissance (virtuel) à l’être en acte (effectif): le gland n’est pas absolume… La finalité de la constitution prime sur son apparence et sur la nature de la population. La Physique est un ouvrage d’Aristote consacré à l’étude de la nature. Ainsi pour Lucrèce, ce n'est pas la fonction qui crée l'organe, mais l'organe qui crée la fonction ; ce n'est pas la vue qui fait que l'on a des yeux, mais les yeux qui permettent la vue : Aux mécanistes, l'explication par les fins paraît donc une faute logique, une inversion de l'effet et de la cause qu'on peut illustrer par cette boutade attribuée à Henry Monnier : « La nature est prévoyante : elle a fait pousser la pomme en Normandie sachant que c'est la région où l'on boit le plus de cidre. À la doctrine des Idées du vieux Platon, il oppose sa théorie de la détermination de la matière au moyen de la forme : cette détermination formelle agit de l’intérieur, se déployant à partir de la matière comme à partir d’un germe. La biologie contemporaine se caractérise par l'omniprésence du vocabulaire fonctionnel. A 49 ans, Aristote fonde le Lycée à Athènes dans un but double : y dispenser son enseignement propre et surtout mobiliser…. Le monde étant composé d’une infinité d’éléments, la seule fin possible de tout ce qui se produit doit être Dieu lui-même. On retrouve cet argumentaire dans Les Principes de la philosophie de Descartes : « Nous ne nous arrêterons pas aussi à examiner les fins que Dieu s’est proposées en créant le monde, et nous rejetterons entièrement de notre philosophie la recherche des causes finales ; car nous ne devons pas tant présumer de nous-mêmes, que de croire que Dieu nous ait voulu faire part de ses conseils : mais, le considérant comme l’auteur de toutes choses, nous tâcherons seulement de trouver par la faculté de raisonner qu’il a mise en nous, comment celles que nous apercevons par l’entremise de nos sens ont pu être produites[37] [...]. On se consacrera ici, en marge de ses études sur la physique et les sciences naturelles, à ses traités de morale (Ethique à Nicomaque ; Ethique à Eudème), de politique et d’économie (La Politique principalement). Au XXe siècle[13] l’interprétation téléologique du Timée est aussi proposée par Geoffrey E.R. La téléologie peut être définie comme étude, ou comme doctrine, des causes finales, de la finalité[1],[2]. Ce qui importe n'est pas ce qui a été fait. L’imitation est l’effet d’une ruine pour Platon ; elle a la valeur d’une construction pour Aristote. Il s'agit donc d'une finalité immanente à la nature, laquelle œuvre ainsi à sa propre conservation. (Couverture de la Poétique d'Aristote, Exemplaire de 1733 conservé aux châteaux de Malmaison et Bois-Préau) Imiter est naturel aux hommes et se manifeste dès leur enfance (l’homme diffère des autres animaux en ce qu’il est très apte à l’imitation et c’est au moyen de … La finalité est un concept capital chez Aristote, autant dans sa philosophie de la nature (notamment présente dans ses Parties des animaux[18]), que dans sa philosophie de l’art (au sens de tékhnê) : « Il y a davantage de finalité et de beauté dans les œuvres de la nature que dans celles de l’art », dit-il ; l’on retrouve ce principe de finalité dans la Physique[19], dans la Politique et l’Éthique à Nicomaque : «  Tout art et toute investigation, et pareillement toute action et tout choix tendent vers quelque bien, à ce qu’il semble. Certes la nature « désire » réaliser le meilleur, mais très souvent Aristote rajoute une formule du genre … Le finalisme est une théorie qui estime plausible l'existence d'une cause finale de l'univers, de la nature ou de l'humanité. Le problème du finalisme et du déterminisme se pose dès l'Antiquité, dans les mêmes termes à peu près où il se pose encore aujourd'hui. Dès lors la cybernétique se trouverait dans une impasse : le caractère intertraduisible des assertions équivalentes entre les deux systèmes légitime-t-il, par la caution du langage, l’explication téléologique[60]? L’éthique, selon Aristote, en reviens donc à un guide pratique qui doit guider l’homme vers le bonheur…. Dès lors, les contrôles en science sont nécessaires pour écarter les illusions d’optiques, les idola, et plus spécifiquement les idola tribus : cette tendance propre à la nature humaine de percevoir en permanence des finalités[34]. Or ce raisonnement revient à poser des bornes à l’essence du monde et à celle de Dieu : la téléologie est donc rejetée[36]. Dès la fin du XIXe siècle, Eduard Zeller souligne la physique téléologique de Platon[11], comme aussi Léon Robin en 1918[12]. Perspective philosophique », Comptes Rendus Palevol, vol. Celle-ci ne faisant rien en vain, ce genre de manquement à la finalité fait problème. Ainsi le finalisme présuppose une volonté anthropomorphique organisant toute chose dans la nature pour l’utilité des hommes : or tout ce qui existe dans la nature n’est que la substance infinie de Dieu dont tous les êtres sont des modes (panthéisme spinoziste). Ainsi il développe dans sa Physique une théorie proprement naturaliste de la formation des choses : «  D'ailleurs il serait absurde de croire que les choses [de la nature] se produisent sans but, parce qu'on ne verrait pas le moteur délibérer son action[22]. trouve dans un traité tardif, inachevé et assez mal articulé. bibliographie: La formule célèbre d’Aristote « la nature ne fait rien en vain », telle qu’elle est utilisée dans le traité sur la Locomotion des animaux, invite à reformuler le problème général du finalisme en zoologie et de la conformité à la nature. En cela, la téléologie s'oppose à la vision mécaniste de l’explication des phénomènes, notamment au sein des sciences du vivant et de la cybernétique. Les notions de matière, de forme : La théorie étiologique repose ainsi crucialement sur la théorie de l'évolution par sélection naturelle de Darwin. – 322 av. « Les variations seules ne permettent pas d'expliquer comment il y a eu ce perfectionnement admirable » Darwin. Bien que Ghiselin admette la présence de « métaphores téléologiques » dans L'Origine des espèces, il soutient que son auteur ne fait pas intervenir de quelconque telos dans sa théorie[44]. 3. Leur combinaison aboutit accidentellement au monde naturel tel que nous le voyons : Les êtres naturels s'expliquent ainsi par le hasard et la nécessité, plus précisément par la naissance aléatoire des formes naturelles et la sélection des seules qui sont viables : Pourtant, Aristote critique ce point de vue aussitôt après l'avoir exposé, et adopte une position finaliste. Beauté et finalité règnent dans la nature - ARISTOTE À vrai dire, certains des êtres vivants n'offrent pas un aspect agréable ; pourtant la Nature qui les a produits avec art procure des plaisirs inexprimables à ceux qui, lorsqu'ils les contemplent, peuvent connaître les causes et qui sont philosophes de race. Tout se peut expliquer par les efficientes et par les finales ; mais ce qui touche les substances raisonnables s’explique plus naturellement par la considération des fins, comme ce qui regarde les autres substances s’explique mieux par les efficientes[25]. Considérer des causes finales dans la nature serait donc admettre l’imperfection de Dieu : le panthéisme transcendantal étant incompatible avec la théorie du finalisme immanent, Spinoza rejette ce dernier[40]. Le finalisme s'oppose au mécanisme. Très forte instabilité politique au moment où il vit. Quelle est cette finalité ? Ainsi, la sélection naturelle (surtout complétée par les acquis de la génétique) décrit et explique au niveau scientifique le processus d'évolution. si un individu malade demande une médication, c’est le concept de santé qui cause son acte). Mais la science n'a pas vocation à répondre aux questions ultimes, dont celle de la finalité fait partie ; c'est du moins le point de vue de Kant dans la Critique de la raison pure, lorsqu'il affirme une séparation complète de la métaphysique et des sciences empiriques. L'école d'Athènes, Raphaël. En tant que doctrine provenant de l'Antiquité gréco-romaine, et que l'on retrouve par exemple chez Aristote, la téléologie vise l'explication des phénomènes par l'intervention d'une cause finale (le telos) : un phénomène A sera expliqué par la nécessité d'une cause finale postérieure B (le telos). Elle a pour objet principal l'étude des interactions entre « systèmes gouvernants » (ou systèmes de contrôle) et « systèmes gouvernés » (ou systèmes opérationnels), selon un principe téléologique de régulation, de rétroaction, c’est-à-dire d’une modification autoproduite pour atteindre un objectif[58]. La Physique est une sorte d'introduction épistémologique à l'ensemble des ouvrages d'Aristote de science naturelle (un des trois domaines des sciences théorétiques, avec les mathématiques et la philosophie première). –C. Celle-ci ne faisant rien en vain, ce genre de manquement à la finalité fait problème. Dans le premier chapitre, Aristote passe en revue les conceptions de l'âme des autres penseurs de manière critique, il définit la psychologie et la situe parmi les sciences. Lloyd, mais également par l’intervention d’un telos. À l’inverse, la cause efficiente tend parfois à la complexité inutile, alors que l’intervention d’un telos dans le raisonnement apparaitrait plus simple et naturel[26]. Si l’on demande qu’elle est la fonction de l’homme ou quelle est sa fin ? Il remplace par exemple la cause finale lamarckienne par la notion de « fonction », qui n'est cependant pas exempte de téléologie, la fonction étant tournée vers un but (e.g. La Physique est une sorte d'introduction épistémologique à l'ensemble des ouvrages d'Aristote de science naturelle (un des trois domaines des sciences théorétiques, avec les mathématiques et la philosophie première).Elle est ainsi une réflexion sur la connaissance des réalités naturelles et sur la nature en général. L'intelligence prit le dessus sur la nécessité, en la persuadant de produire la plupart des choses de la manière la plus parfaite ; la nécessité céda aux sages conseils de l'intelligence ; et c'est ainsi que cet univers fut constitué dans le principe (Platon, Timée, 48 a.) J.C.], Livre I, chapitre 2 Ce texte d’Aristote aborde le thème de la nature de l’Homme et de la vie en société. D'abord la position mécaniste, pour laquelle tout s'explique par les causes efficientes ou, si l'on préfère, par les lois aveugles de la nature. C'est à partir de l'œuvre de Platon que la pensée d'Aristote peut être comprise. ». CHAPITRE 1 : LES APPORTS DE PLATON ET ARISTOTE Loin de soutenir que la finalité règne sans partage, Aristote affirme que la nature réalise toujours le meilleur, mais dans la mesure où cela lui est possible. La nature a fait à la base, un être capable de voler. Chez Platon, le monde et les organismes qui le constituent sont créés par un démiurge[10] (dieu organisateur) selon un plan préétabli, extérieur au monde sensible, et la destinée de l’homme est considérée comme la finalité de la Nature, comme on le voit dans le Timée : nous sommes en présence d’une téléologie extrinsèque. La cybernétique[57] est la science constituée par l'ensemble des théories sur les processus de commande et de communication et leur régulation chez l'être vivant, dans les machines et dans les systèmes sociologiques et économiques. Peut servir à un engagement politique. Aristote commence avant tout par nous exposer l’origine de la cité…. Il a lié étroitement la notion de finalité à la notion de nature, en conce-vant la nature comme le principe interne de mouvement qui dirige les êtres vers leur fin. […] J'ai un précurseur et quel précurseur ! Spinoza est qualifié de précurseur par Nietzsche dans sa critique de la téléologie[39]. Ceci, en partie tout au moins, parce que la négation des notions aristotéliciennes de nature humaine induit à penser que l'art et l'agir humains n'ont pas de limites qui leur soient imposées «par nature ». De plus Aristote rejette la théorie platonicienne de la création démiurgique du monde[21] (c'est-à-dire d'un créateur utilisant des formes éternelles pour modèle). D'après Christopher Boorse, une analyse des fonctions doit respecter trois conditions[55] : Sur cette base, Boorse[56] émet des objections à la théorie étiologique : pour un organe rudimentaire (appendice par exemple), la thèse étiologique attribue nécessairement une fonction à celui-ci alors qu’il n’en dispose pas en réalité. La fin selon Teilhard est l'avènement du « Christ Cosmique » au « Point Oméga ». L preuve aristotélicienne de la finalité dans la nature. ». hors des lois et principes de la nature). ». La mort de Socrate va le dissuader…. Ces dernières inventèrent la notion de téléonomie (caractère nécessaire mais non intentionnel) dans les années 1960[4], pour intégrer des lois mécaniques donc scientifiques [Quoi ?] Son finalisme n'est pas intentionnel mais immanent. La finalité intrinsèque est en rapport avec l'organisation interne des êtres vivants, organisation qui leur permet de persister dans l'être et d'agir par un concours ordonné de causalités intérieures. Pour conserver la logique et le sens de l’assertion traduite, il faut que les deux expressions soient intersubstituables (salva veritate), c’est-à-dire que deux théories équivalentes doivent admettre les mêmes conséquences observables. La position d'Aristote est donc en retrait sur celle de Socrate et de Platon (cf. Dans son œuvre, la cause finale change de sens : un phénomène sera causé par un telos prenant la forme d’un concept[29] (e.g. par Étienne GILSON Vrin (Essais d’art et de philosophie), 1971. vie : Aristote (384 av. Le terme fut par ailleurs inventé en 1728 par Christian von Wolff, disciple de Leibniz, dans sa Philosophia rationalis sive Logica[8]. “For new discoveries must be sought from the light of nature, not fetched back out of the darkness of antiquity.”, Francis Bacon. Descartes est par ailleurs un des fondateurs du mécanisme, mouvement opposé au finalisme, et eut une influence importante dans le champ de la biologie, notamment par ses écrits mais principalement grâce à sa « méthode »[38]. En fait, la finalité de l'Homme serait précisément dans ce film la création d'une Intelligence artificielle et la transformation de l'humain en Post-humain. L’immutabilité divine (la Monade) répond donc par un jeu de miroir à la nécessaire équivalence des causes et des effets dans la nature (les monades) par un principe téléologique[28]. ». Objet de la téléologie (de téléos, « but »), la finalité est un concept majeur de la philosophie d’Aristote qui en observe la manifestation dans l’étude des êtres vivants. Celui-ci que l’on prétendais comme étant une sous…. Le principe anthropique repose aussi sur la considération de la finalité extrinsèque, en ce sens que l'apparition de la vie et, plus tard, celle de l'homme, suppose un ajustement fin des constantes universelles. Le politique et la politique La fin qu'on observe dans la nature en dernière analyse, c'est la conservation des formes naturelles : « La forme étant une fin, et tout le reste s'ordonnant en vue de la fin et du but, on peut dire que la forme est le pourquoi des choses et leur cause finale. Nietzsche fait également une critique du darwinisme : la sélection naturelle donnerait un sens, une direction à l’évolution par l’amélioration progressive des caractères et la survie des fittest (les plus aptes). Rien ne peut donc être déterminé par des causes finales. Lloyd (en)[14]. Son domaine est le déterminisme, non le finalisme. La téléologie est donc une idée régulatrice[32], tout comme la liberté dans la seconde Critique. La finalité extrinsèque vise à rendre compte de l'adéquation des êtres naturels entre eux. Il fonde cette affirmation sur le principe de cosmologie. C'est vrai de tout esprit humain. Les données sont collectées pour un but bien déterminé et légitime et ne sont pas traitées ultérieurement de façon incompatible avec cet objectif initial. L'ouvrage fondateur de la psychologie est constitué de trois parties. Le principe de finalité est de produire le meilleur et le plus beau. Son finalisme religieux conçoit l'évolution de l'univers comme un mouvement ascendant et convergent de la nature vers Dieu en passant par l'homme. Ainsi, l'humanité disposerait d'un début et d'une fin bien définie. Ainsi dans la préface du Discours sur l’inégalité, il affirme que la sociabilité n’est pas un principe du droit naturel. Essai sur quelques constantes de la biophilosophie. Le finalisme repose sur l'idée qu'il existerait une volonté comparable à celle de l'homme ayant organisé toutes choses dans la nature pour son utilité. Le finalisme se retrouve souvent dans l'évocation de processus d'évolution biologique, dont le but serait par exemple l'apparition de l'espèce humaine. L’esthétique kantienne fait appel à une théorie générale de la finalité absolue à travers deux expériences[30] : l’une sensible et esthétique, i.e. Il développe cette thèse dans son Éthique : « […] Dieu existe nécessairement, il est unique, il existe et agit par la seule nécessité de sa nature, il est la cause libre de toutes choses et de quelle façon, que toutes choses sont en lui et dépendent de lui, de telle sorte qu'elles ne peuvent être ni être conçues sans lui, enfin que tout a été prédéterminé par Dieu, non pas en vertu d'une volonté libre ou d'un absolu bon plaisir, mais en vertu de sa nature absolue ou de son infinie puissance[41]. nombre de citoyens. a) Le choix d'Aristote…. «Texte pédagogique» (2/09/1811), Friedrich Hegel Aristote – Traité sur les parties de animaux, livre I,645a Le philosophe ne signifie pas par-là que l’art se borne, ni même qu’il réussit à produire des copies de la nature. On parle également de théorie rétrospective (backward-looking[54]) des fonctions en raison de ce que d'après elle l'attribution d'une fonction à un trait dépend de l'histoire évolutive de ce trait. Brève biographie : Ce principe de finalité limite la manière dont le responsable de traitement peut utiliser ou réutiliser ces données dans le futur. Et le troisième…. Mais, dans la téléologie d’Aristote, οὐσία, substance, et τέλος, finalité, constituent une seule et même réalité, et le monde est « suspendu » (selon les propres termes d’Aristote), à Dieu[23]. De même, puisque l'ordonnancement des différents éléments naturels présente une apparence « d'art », il suggère l'idée d'un artisan, d'où les vers de Voltaire : Toutefois, Spinoza a critiqué le finalisme au XVIIe s. notamment dans l'appendice à la première partie de l'Éthique, par un argument propre à sa philosophie selon laquelle le monde et l'être suprême ne se distinguent pas : si l'être suprême poursuivait des finalités, alors il ne serait pas suprême. Considéré par Heidegger comme « le livre fondamental de la philosophie occidentale », on y trouve la célèbre distinction des quatre types de cause, une réflexion sur la nature du hasard, du mouvement, de l’infini… Ouvrage intitulé en opposition à l'Organon : terme utilisé par les commentateurs d'Aristote pour désigner ses traités concernant la science et la logique. La théorie étiologique, née en 1972 dans un article fondateur de Larry Wright[51], est une réinterprétation de la notion de fonction en termes de cause efficiente. Il y a une recherche constante de la performance et de la perfection esthétique. De même on trouve des cas d’organes changeants de fonction (shifting functions problem), comme le plumage des oiseaux qui servait à l’origine à l’isolation thermique, tandis que sa fonction pour le vol est plus récente : quelle est donc la fonction propre du plumage ? Ce point de vue s'inscrit dans le cadre général du criticisme kantien, et l'on peut lui opposer les objections classiquement faites à ce dernier ; notamment le fait que Kant soit obligé de faire un usage transcendant de l'entendement humain pour nier qu'un tel usage soit possible. Le changement naturel a une fin, il est orienté. Son finalisme n'est pas intentionnel mais immanent. I. Genèse de la Cité (polis) et constitution du politique — Dans la discussion de la nature et de la finalité chez Aristote, la philosophie politique notamment est impliquée directement. Téléonomie vient du grec ancien τέλος (telos), « fin, but », et de νόμος (nomos), « loi ». Elle présuppose un dessein, un but, une signification, immanents ou transcendants, présents dès leur origine. Aristote dans sa Métaphysique[15] distingue quatre causes dans la formation des choses : la cause matérielle (matière de la chose), la cause formelle (essence de la chose, eidos), la cause efficiente (force motrice, kinèsis) et la cause finale (ce en vue de quoi la chose est faite, telos). • Cause matérielle ». Aristote est persuadé que la nature ne fait rien en vain, que la nature est la finalité d'une chose. Un tel manquement ne définit toutefois un monstre que dans le champ des produits de la nature. Politique de confidentialité - Californie (USA). Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. À titre d'illustration, en physiologie on attribue au cœur la fonction de pomper le sang, en biologie moléculaire on attribue à l'ADN la fonction de support de l'hérédité[50]... Plusieurs théories philosophiques ont été élaborées afin d'évacuer la téléodirectionnalité du langage biologique.