Elle se tourne alors vers les voyages et la botanique, introduisant notamment des végétaux exotiques sur les côtes méditerranéennes françaises. Défendue par maître Moreau de Bussy, elle gagne son procès le 3 février 1784. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction . Élu député de la noblesse aux états généraux en 1789, il appartient à la minorité des membres de son ordre qui soutiennent les réformes. Cette version est attestée par les enfants de Joséphine, Eugène et Hortense, de même que par Barras[a 15]. En utilisant ces derniers, vous acceptez l'utilisation des cookies. Dans le même temps, Joséphine contracte plusieurs prêts et sollicite le secours de ses proches. C'est Napoléon qui lui donne le nom de Joséphine. Ils se séparent six ans plus tard, après des années malheureuses, ayant deux enfants prénommés Eugène et Hortense de Beauharnais. Joséphine est ainsi à l’origine de l’introduction d’espèces nouvelles dans les Alpes-Maritimes, plantées dans le jardin botanique créé en septembre 1801 dans l’enceinte de l’École centrale du département, quartier Saint-Jean-Baptiste à Nice, sous l’égide de la Société d’agriculture des Alpes-Maritimes. Biographie courte de Joséphine de Beauharnais Skip to main content.ca Hello, Sign in. Dans le même temps, Joséphine s'immisce peu à peu dans la société aristocratique parisienne et fréquente les salons. Certains de ses biographes, comme Françoise Wagener ou André Castelot, la révèlent à cette époque comme une veuve joyeuse, ce que réfute un autre historien, Pierre Branda, en la présentant « plus volontiers comme une élégante raffinée qu'en muscadine dévergondée »[18]. Elle est la fille aînée de Joseph-Gaspard de Tascher de La Pagerie et de Rose Claire des Vergers de Sannois . Ce jardin botanique comprend deux parties dont l’une, d’une surface de 30 perches est destinée « à cultiver et à acclimater des plantes exotiques » et l’autre, d’une surface de 25 perches, comprend une grande serre. Dans son exil à Sainte-Hélène vingt ans plus tard, Napoléon lui-même livre une autre version de cette rencontre. Elle est baptisée plus d'un mois après sa naissance, le 27 juillet 1763, en l'église Notre-Dame-de-la-Bonne-Délivrance[3],[4]. » Son exil se prolonge néanmoins puisque Bonaparte refuse son retour en France, un retour qui n'est rendu possible que par la signature du traité de Campo-Formio, qui met fin à la campagne d'Italie, le 17 octobre suivant[a 25]. Dans cette période délicate, elle bénéficie des conseils d'un homme de loi, Jean-Etienne Calmelet, qui la soutient dans ses différentes démarches. Pour autant, ce voyage est pour elle des plus éprouvant. Condamné par le Tribunal révolutionnaire, il est guillotiné le 23 juillet. Le mariage religieux est donc célébré en urgence aux Tuileries par le cardinal Joseph Fesch, oncle de l'empereur, à la veille du sacre[37],[a 41]. Napoleon’s first wife Joséphine de Beauharnais was born on the 23 June 1763 on the plantation Les Trois-Îlets inMartinique in the West Indies. Finalement, Joséphine accepte de rejoindre son mari et prend la route trois jours plus tard[a 19]. En parallèle, sa relation amoureuse avec Hippolyte Charles, jusqu'alors soupçonnée, est désormais avérée. BIOGRAPHIE JOSEPHINE DE BEAUHARNAIS - Première femme de Napoléon Ier qui la répudia en 1809, Joséphine de Beauharnais est née le 23 juin 1763 à Les Trois-Îlets (Martinique). Contrainte de s'effacer derrière son mari, Joséphine semble, en apparence, se contenter de son rôle, mais son désir d'indépendance est alors plus fort[a 26]. Deux dragons sont blessés mais Junot parvient à mettre tout le monde en sécurité. Elle est la fille aînée de Joseph-Gaspard de Tascher de La Pagerie et de Rose Claire des Vergers de Sannois[a 1],[Note 1]. En métropole, Joséphine entame une deuxième grossesse, pour donner naissance à Hortense le 10 avril 1783. Les collections de la Malmaison ont été un trésor pour les pépiniéristes français. Très occupé par son travail à la tête de l'exécutif, Napoléon est peu présent aux côtés de sa femme et ne prend qu'à peine le temps de manger avec elle. Très à l'aise dans les salons, elle cherche alors à entretenir des réseaux sans toutefois s'engager[a 9]. Le couple s'installe à Paris, dans l'hôtel privé du marquis de Beauharnais, rue Thévenot[a 4], avant de louer un appartement rue Neuve Saint-Charles[a 5]. Prime Cart. Compte tenu de sa proximité avec les Antilles, il semblerait en effet logique qu'elle ait tenté d'influencer Bonaparte sur ce sujet. L'historienne Françoise Wagener évoque un nouveau « pacte » scellé entre les deux époux[32]. Le 20 juin, elle y est victime d'un accident grave : le balcon sur lequel elle est installée en compagnie de son amie, madame de Cambis, et de deux militaires, s'affaisse sous le poids de ses occupants, ce qui entraîne leur chute. L'article 18, en fixant les conditions de la régence, exclut qu'elle puisse l'exercer, contrairement à l'usage répandu sous l'Ancien Régime. Le choix se porte d'abord sur Catherine-Désirée, mais lorsque la demande de mariage parvient en Martinique à la fin de l'année 1777, cette dernière est morte de la tuberculose le 16 octobre précédent, à l'âge de 12 ans. À Paris, les relations entre Joséphine et se belle-famille se dégradent fortement : chacun de ses membres refuse les invitations à dîner qu'elle leur envoie[a 30]. Monarque . Ce n'est en effet que le 28 septembre 1825 que ses cendres sont transférées dans le tombeau commandé par ses deux enfants Eugène et Hortense, ces derniers passant plus de dix ans à lever les obstacles auprès des autorités pour faire ériger ce mausolée. Le 21 avril suivant, sur les conseils du maire de Croissy Jean Chanorier, elle fait l'acquisition du château de Malmaison, propriété du banquier Jacques-Jean Le Couteulx du Molay, pour la somme de 325 000 francs[29]. Séparée de son époux six ans plus tard, elle vécut à Paris la vie d’une mondaine désargentée et poursuivie par ses créanciers. Je m'ennuie beaucoup. Furieux en apprenant la nouvelle, Alexandre doute de sa paternité et accuse Joséphine d'adultère. À son retour d'Égypte, Bonaparte est résolu à divorcer, mais il y renonce finalement par attachement à Hortense et Eugène, et suivant les conseils de quelques proches, dont Barras et le munitionnaire Collot[30],[a 32]. Des les premiers temps de leur relation, Napoléon se montre particulièrement passionné. Joséphine ne s'y plait guère, trouvant le lieu sinistre. de son île natale la Martinique au divorce de Napoléon Ier, en passant par la révolution française et le sacre qui en fit une impératrice, un ouvrage qui revient sur les grandes étapes de la vie de la “grand-mère de l’Europe”. Elle reçoit également l'appui du député conventionnel Merlin de Thionville pour récupérer une série d'objets et de biens parisiens[15]. De même, elle participe au renouveau de la franc-maçonnerie que l'empereur entend contrôler. Je n'aime point les honneurs de ce pays-ci. Du divorce de Napoléon Bonaparte avec Joséphine, Vve Beauharnais, et de son mariage avec Marie-Louise, archiduchesse d'Autriche -impr. Marie-Rose Tascher de la Pagerie, née à la Martinique en 1763, fut d'abord la malheureuse épouse du vicomte de Beauharnais avant de devenir en 1796 la générale Bonaparte et une égérie du Directoire. Dans les colonnes des journaux, elle apparaît principalement dans les moments de doute, pendant les campagnes militaires de l'empereur, où la figure tutélaire et respectée de sa majesté doit rassurer l'opinion[a 43]. Le contrat de mariage de Napoléon et Joséphine vendu aux enchères. Deux jours plus tard, tandis que les troupes du feld-maréchal Wurmser approchent de la ville, Joséphine doit à nouveau s'enfuir pour rejoindre Milan. Pendant deux jours, elle loge dans la maison que Louis XVIII occupait durant son exil, quelques mois plus tôt. Par ailleurs, Joséphine intervient personnellement pour favoriser le retour de certaines familles émigrées, ce qui fait dire à l'historien Frédéric Masson, à propos de la commission chargée d'examiner les demandes de radiation de la liste des émigrés : « Impossible d'ouvrir un dossier d'émigré, surtout d'émigré qualifié, sans y trouver une note ou un billet de Mme Bonaparte[33]. L'aventure amoureuse entre Joséphine et Hippolyte Charles prend fin, probablement du fait de ce dernier, au début de l'année 1799[a 28]. Dépensière, toujours endettée, extrêmement coquette (elle possède des centaines de robes fournies par le marchand de modes Leroy, de chaussures ou de bijoux), elle continue après son divorce à bénéficier des largesses de Napoléon, comme en atteste son inventaire après décès[41]. Barras, exilé à Bruxelles par Napoléon en 1801, écrit perfidement dans ses Mémoires que pendant ce séjour, la jeune femme libre « aurait eu des rapports avec des nègres » et aurait donné naissance à une fille naturelle, ces rumeurs servant par la suite à Alexandre de Beauharnais de motif à sa rupture avec Rose[11]. Bénéficiant de l’aide de l’État, et étant nostalgique des végétaux exotiques de La Martinique, elle réunit dans les serres de son château de la Malmaison de nombreuses plantes étrangères remarquables. Joséphine de Beauharnais est née le jeudi 23 juin 1763 à Trois-Ilets, en Martinique . « aurait eu des rapports avec des nègres », « plus volontiers comme une élégante raffinée qu'en. La famille Bonaparte n'est pas avertie de cette union, célébrée par le commissaire Collin-Lacombe devant un nombre réduit de témoins, dont Barras, Jean-Lambert Tallien, Etienne Calmelet et Jean Le Marois, aide de camp du général. Partageant les mêmes goûts pour l'art de paraître et pour l'argent, Barras et Joséphine deviennent très intimes, au point qu'on leur prête une relation amoureuse[a 14]. Joseph-Gaspard est le fils aîné du seigneur de La Pagerie, Gaspard-Joseph, venu s'installer en Martinique en 1726 pour y faire fortune dans le commerce du sucre. Joséphine ne cache pas son ennui, aussi bien aux Tuileries que dans leur domaine de la Malmaison, où le couple séjourne habituellement du vendredi au lundi midi[a 34]. Outre ses nombreuses commandes aux joailliers, ébénistes et décorateurs de son temps et son influence sur la mode, Joséphine, comme ses enfants, la reine Hortense et le prince Eugène, soutinrent fortement par leurs achats la nouvelle peinture de style troubadour prenant pour sujet des épisodes historiques du Moyen Âge au XVIIe siècle, qui apparut en 1802, lorsque Fleury Richard exposa avec beaucoup de succès au Salon, son tableau Valentine de Milan pleurant la mort de son époux Louis d’Orléans, assassiné en 1407, par Jean, duc de Bourgogne, lequel fut acquis par l'impératrice. Le Premier Consul entend néanmoins se servir de Joséphine dans sa stratégie de pouvoir et afin de renforcer son emprise sur la société. À chaque nouvel éloignement, chacun des deux époux démontre sa jalousie et soupçonne l'autre d'adultère dans des lettres parfois incendiaires[a 21]. Dans cette optique, le rôle de Joséphine devient central : elle seule « triomphant de son invincible époux », elle apparaît désormais comme un personnage dont l'emprise est réelle sur son mari, ce qui tend à rassurer l'opinion.