Ainsi, aux côtés de Scipion, Polybe participe au sac de la cité carthaginoise, qui est rasée en 146, marquant la fin des Guerres Puniques. Les membres du site ont décidé de porter Polybe au plus haut niveau du site en lui attribuant une note moyenne de 5 sur 5 avec 1 note. Qui est Polybe ? C’est de fait donc à Rome que Polybe conçoit le projet des Histoires. Il reproche ainsi à Éphore, Théopompe[14], et Callisthène leur « nullité » concernant les faits militaires. Le dictionnaire des citations. Il rentra très jeune dans la vie politique et devint à la suite … Les travaux de Polybe sont loués pour leur rigueur, le refus d’invoquer les interventions des dieux dans les phénomènes historiques, ainsi que la méthode utilisée : prospective rigoureuse, éloignant les effets de manche au profit de l’exactitude et de l’objectivité sèche, ce qui explique en partie son style pauvre et son vocabulaire chargé de termes abstraits[10]. J.-C. à la bataille de Cynoscéphales. C'est le premier historien à rendre des faits vérifiés ; il ne veut pas recomposer des discours qui n'ont jamais été prononcé comme le fit Tite Live. Polybe est un grec qui écrit sur l’histoire du monde. Issu d’une grande famille arcadienne, le jeune Polybe reçoit une solide éducation militaire. Dans cet ouvrage, il veut montrer comment et pourquoi les nations civilisées du monde sont tombées sous la domination de Rome. Et il poursuivait : « de cette façon, lorsqu'on entrera dans le vif de mon sujet, on ne sera pas en peine pour comprendre comment les Romains ont arrêté leurs plans, quels étaient les moyens militaires et les ressources matérielles dont ils disposaient quand ils se sont engagés dans cette entreprise qui leur a permis d'imposer leur loi sur mer comme sur terre et dans toutes nos régions » »[19]. Ce sont surtout les historiens modernes du XIXe siècle qui ont reconnu en lui un précurseur. À son retour, il est précipité dans les conflits internes au monde grec et dans les tensions entre la ligue achéenne et Sparte concernant le rapport à entretenir avec Rome : les Grecs sont alors divisés en deux principaux partis : la soumission ou la résistance à l’ingérence romaine[1], l'un prônant la fidélité et l'amitié avec Rome comme seule capable de garantir la liberté et l'autonomie des cités, l'autre la résistance à l’ingérence dans les affaires grecques. L’Histoire générale de la République romaine de Polybe, ou plutôt ce qui a échappé au naufrage du temps, est une source précieuse pour étudier les guerres puniques. Il voyage ensuite en Afrique, en Espagne, en Gaule. Dans le sillage de son père, Lycortas, Polybe est un des meneurs de la Ligue achéenne - en tant qu'hipparque il est au commandement de la cavalerie de la Ligue - au moment de la défaite du roi Persée de Macédoine face à Paul Émile, à Pydna (168). Il est né en Arcadie, au Nord du Péloponnèse dans une famille d’aristocratique. Une des sources d’inspiration de ce cycle est en fait l’histoire de Rome. J.-C., Rome est constamment mêlée aux affaires de la Grèce des ligues de cités et à celles des royaumes hellénistiques de l’Orient méditerranéen. De fait, Polybe est un solide commandant militaire rompu à l’art de la guerre. de Paul Pédech), Introduction au texte et à l'auteur, Livre I des. Les livres I à XXIX (l'expansion romaine entre -264 et -168) furent écrits à Rome pendant l'exil de l'auteur, entre -167 et -150. Aidez-nous à localiser la tombe de Polybe en nous envoyant l'adresse du lieu où se trouve sa sépulture (cimétière...). Officieusement, la ligue achéenne soutient Persée contre Rome dont les intérêts dans le Péloponnèse sont considérables[1]. Dans cet ouvrage, il veut montrer comment et pourquoi les nations civilisées du monde sont tombées sous la domination de Rome. Polybe le fait d’ailleurs à plusieurs reprises pour critiquer certains de ses contemporains. Hannibal est dans l'Italie, mais la plus grande partie de son armée est ensevelie sous les neiges des Alpes, et ce qui en est échappé est dans un état à n'en pouvoir attendre aucun service. Des infos à partager ? Il est autorisé à retourner en Grèce en -150, mais revient très vite auprès de Scipion Émilien pour assister au siège de Carthage entre -149 et -146 : Polybe est en effet un fin connaisseur de poliorcétique et fut d’une aide précieuse pour les Romains. J.-C. Polybe fréquente à Rome la plus haute société romaine, connaît et fréquente les hommes politiques les plus importants de son temps, à l’instar de Caton l’Ancien, ou Scipion Émilien, qui fut son ami et aussi son élève et disciple dans ses jeunes années. Il assista à la toute première naissance des luttes entre les conservateurs et les réformateurs, qui furent le prélude aux guerres civiles et aux conflits sanglants de l’époque des Gracques. Il faut donc trouver une autre hypothèse. Polybe. En effet, depuis les années 210 av. J.-C.), hipparque, homme d'État, théoricien politique, est l'un des historiens grecs les plus connus de son époque. En 149, l'exil prend fin. Livre 8 : Depuis le Départ du Divin Marcus. J.-C., ce qui p… Il participe assez sûrement à l'expédition menée contre les Galates et contre Antiochos III entre 190 et 188 av. C’est aussi le cas de Persée, roi de Macédoine contemporain de Polybe, qui déclenche l’ultime guerre de Macédoine. En tant qu’hipparque il est au commandement de la cavalerie de la Ligue durant l'année -170/-169[3] et participe aux négociations diplomatiques en cours avec la Macédoine, Rome et le royaume de Pergame. La plupart des chevaux ont succombé à la longueur et aux fatigues de la marche, et le peu qui en reste ne peut être d'aucun usage. Son œuvre d'historien retrace l'ascension de Rome, qu'il admire pour sa constitution mixte et son régime mêlant monarchie avec les consuls, oligarchie avec le Sénat, et démocratie avec les comices et les tribuns, notamment entre les années 264 et 146 av. La postérité a pillé l'œuvre de Polybe, comme le fit en particulier Tite-Live, et ses continuateurs au Ier siècle av. Il peut voir le fonctionnement du régime politique de la République de l'intérieur et est séduit par l'organisation politique des Romains. Il retourne à Rome pour rendre compte de son travail en -144, fait probablement un voyage en Égypte. Il est, après Hérodote et Thucydide, le troisième des grands historiens grecs. Polybe est l’héritier de Thucydide par son exigence de causalités rationnelles, la primauté accordée aux événements politiques et militaires, et son dédain de l’anecdote et du pathétique. Polybe (208 av. En -133, il est appelé par Scipion Émilien pour assister au siège de Numance, auquel il participe. Polybe, en grec ancien (vers 208 av. Son parcours personnel, qui préside largement à son projet historique, est donc la somme incalculable de ces témoignages recueillis au cours de sa vie, au cœur d’une période cruciale de l’histoire de Rome, celle qui consacre sa puissance méditerranéenne et internationale, mais aussi le point de départ du basculement politique qui précipite la République dans les guerres civiles[1]. J.-C. dans un monde grec divisé entre confédérations de cités, royaumes hellénistiques et montée en puissance de Rome face à Carthage. modifier - modifier le code - modifier Wikidata. Qui est Polybe ? En revanche, il connaît bien les auteurs du IVe et IIIe siècles : Éphore, Théopompe, Callisthène[11], Timée de Tauroménion (l'archétype de l'historien de bibliothèque ignorant tout de la stratégie et de la politique[12]), Phylarque[13]. Polybe, (trad. Les Histoires ont donc pour ambition de raconter « comment et par quel mode de gouvernement presque tout le monde habité, conquis en moins de 53 ans, est passé sous une seule autorité, celle de Rome » (livre I). Cet instant historique de conquête, Polybe s’y intéresse surtout car il le vit et le voit de ses yeux et car il y est mêlé personnellement. Polybe fait montre d’un solide esprit scientifique et logique : il aime la corrélation entre les faits, les systèmes de causalités multiples, il n’aime ni les récits simples, ni les récits nus et dénués de commentaires analytiques. jc (environ). Vous savez où se trouve la tombe de Polybe ? Polybe est au Paradis ! J.-C.), est un hipparque, homme d'État, théoricien politique et l'un des historiens grecs les plus connus de son époque. Sous ce nom circulaient différentes histoires, dont témoigne abondamment la première partie du livre18. Quel est le secret de cette supériorité ? C'est à lui que Gustave Flaubert a emprunté l'essentiel de la trame narrative de sa Salammbô. Proposez une citation. Intégré au cercle des Scipions, précepteur personnel de Scipion Émilien, il participa personnellement à la destruction de Carthage et à la prise de Numance. Les livres I à XXIX (l’expansion romaine entre 220 et 168) furent écrits à Rome pendant l’exil de l’auteur. Lors de son séjour en Italie, il a tout le loisir de faire une étude approfondie de la politique et de l'état militaire des Romains (il livre, dans ses Histoires, la description des « castra romana »). Il se distingue par l’exactitude des faits, son jugement sûr et son impartialité. Il cherche à unir les histoires séparées, particulières, de chaque peuple et de chaque pays pour les réunir dans une histoire générale, un peu comme les affluents convergeraient dans un grand fleuve. Issu d'une famille de haut rang, formé à la politique et à la guerre dès son plus jeune âge dans l'entourage de son père Lycortas, il connut les bouleversements du monde grec face à la montée en puissance de Rome. Il peut voir le fonctionnement du régime politique de la République de l'intérieur et est séduit par l'organisation politique des Romains. Grâce à ses relations, Polybe est chargé par les Romains de faire respecter leurs volontés dans la politique grecque. Il est familiarisé très jeune à la politique et devient un spécialiste de l’art pour assiéger les villes : poliorcétique. Il assiste de fait à la genèse de la dégradation du régime sénatorial[1]. Outre un Éloge de Philopœmen en trois livres[1], servant probablement de livre d'exemple du bon commandement pour son élève Scipion Émilien, Polybe a aussi écrit un Traité de tactique[1], mentionné par Arrien et par Elien le Tacticien[1]. Le manuel contient probablement des conseils de siège importants, faisant le pendant à l’approche défensive d’Énée le Tacticien. Polybe cherche la clé de la supériorité romaine et la grande question à laquelle il essaye de répondre dans son ouvrage est « Comment et grâce à quelle forme de gouvernement l'État romain a réussi à dominer la terre entière en si peu de temps ? 200 000 citations proverbes et dictons. Il naît à la fin du III siècle av. Ils exigent d'abord la mise à mort des partisans de Persée avant de décider l'arrestation de tous les suspect et leur envoi à Rome pour y être jugés[5]. J.-C.). Si vous ne trouvez ce que vous recherchez sur Polybe, décrivez-nous votre demande et nous vous répondrons personnellement dans les plus brefs délais. Le but de l’œuvre de Polybe est explicite et est exposé dans le livre I : « connaître comment et grâce à quel genre de constitution presque toutes les parties de la terre sont passées en moins de 53 ans sous la domination des Romains », en un mot, Polybe veut faire l’histoire de la conquête romaine de la Méditerranée. L'Hannon de Salammbô est un personnage nouveau entièrement créé par Flaubert, mais chez Il aime le comment, le quand, le pourquoi, il cherche à identifier les agents responsables d’un fait et les buts des actions. C’est par ces décrets que les Achéens se mirent au‑dessus du malheur qui leur était arrivé, qu’ils continuèrent à protéger les Messéniens, et qu’ils demeurèrent fermes dans leur première résolution. Dans les Histoires de Polybe, Hannon n'est pas chargé d'apaiser les soldats qui réclament leur solde,6 et il ne prononce pas de discours. Selon les visions données par Polybe, la république romaine n'a pas connu ces dégradations. Il en avait cependant ici une belle occasion. Deux responsables romains sont envoyés en Achaïe, C. Claudius Pulcher et Cn. Grec, né en de l'an -208 av. Les livres XXX à XL (les troubles entre 168 et 146) furent écrits en Grèce après … ». Polybe est vraisemblablement né en 210 av. Toujours est-il que les armées grecques sont balayées lors la défaite du roi Persée de Macédoine face à Paul Émile, à Pydna (-168). J.-C.), général, homme d'État, historien et théoricien politique, est sans doute le plus grand historien grec de son temps. Polybe réussit l'exploit de se concilier la reconnaissance des Grecs, en faveur desquels il réussit plus d'une fois à adoucir le vainqueur, et la satisfaction des Romains. Logé chez Paul-Emile, servant de précepteur à ses deux fils, il s'acquiert l'amitié de ceux-ci, surtout du second, Scipion Émilien, dit « Second Africain ». J.-C., ce qui plaide pour faire remonter la date de sa naissance vers 208 av. Histoire de Polybe. Mais Polybe a jugé nécessaire de commencer par une introduction qui remonte jusqu'à la première guerre punique (264-241) . Les livres I à XXIX (l'expansion romaine entre 264 et 168) furent écrits à Rome pendant l'exil de l'auteur. C’est d’ailleurs certainement pour cette connaissance fine de l'art du siège que Polybe est requis pour les travaux relatifs à la prise de Carthage et de Numance. J.-C. furent Posidonios d’Apamée et Strabon, bien que l’ambition rigoureuse et universelle de sa méthode ait excédé les forces des historiens de l'époque romaine. Qui est Daniel ? Les députés s’acquittèrent de leur commission. J.-C. Il est une des premières victimes grecques des Romains, Rome exigeant de la Ligue, restée neutre, des otages parmi les dirigeants politiques soucieux de l'indépendance des villes grecques. La Ligue achéenne se soulève alors contre Rome. Les causes sont chez Polybe de l’ordre de la psychologie : il s'agit de jugements, de conceptions, de plans, de sentiments, de raisonnements. Histoire éthiopienne. La méthode de Polybe nous est facilement accessible, puisqu'il en fait lui-même l'exposé dans les préfaces des livres I et III ainsi que dans d’autres préfaces, ainsi que dans des digressions et même dans le livre XII en entier, qu’on peut considérer comme un traité de critique historique. Polybe Consulting est un cabinet-conseil qui accompagne les organisations dans leur stratégie de développement. Il semble en définitive que la tyrannie de Platon, celle de Polybe et l'ochlocratie soit une seule et même chose, et que ces régimes constituent ensemble un point critique, celui de la bestialité proprement inhumaine qui nivelle le monde, comme transition anarchique où aucune lois n'est prise en compte et encore moins celles de Dieu. On appelle guerres puniques le conflit qui opposa Carthage à Rome, de 264 à 146 avant J.-C. , et qui se termina par la destruction de Carthage. Il recommande dans ce traité que le chef de guerre soit versé et connaisseur de l’astronomie et de la géométrie entre autres. Au cœur de la méthode historique de Polybe, il y a donc une tentative de synthèse : chaque fait n’a de valeur que dans un ensemble formant système dont Polybe pense avoir saisi l’architecture[15],[16]. J.-C.) jusqu'à la conquête de Carthage, Corinthe (-146) et Numance (-133). Polybe en était parfaitement conscient lorsque, dans l'introduction de son, Polybe (trad. J.-C. à Mégalopolis vers 126 av. ', Liste d'auteurs de littérature grecque moderne, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Polybe&oldid=178937901, Date de naissance incertaine (IIIe siècle av. Dans le sillage de son père, Lycortas[2], dont il était censé prendre la suite, Polybe est un des meneurs de la Ligue achéenne[1]. J.-C.), général, homme d'État, historien et théoricien politique, est sans doute le plus grand historien grec de son temps. Le carré de Polybe est un grand classique des énigmes en géocaching, mais il est également à la base de bien d’autres codes qui prennent appui sur son concept tel que le chiffre des nihilistes, le tap code, le code ADFGVX, ou le chiffre de Delastelle. Il est, après Hérodote et Thucydide, le troisième des grands historiens grecs. Il est à l'origine du nouveau statut de la région, celui de province romaine, après la dissolution de la ligue achéenne. Seuls les cinq premiers livres de cette oeuvre sont parvenus jusqu'à nous, mais on possède aussi des fragments assez considérables des autres. Il revient en Grèce en -146, pour assister à la destruction de Corinthe par le consul Lucius Mummius Achaicus.